jeudi 23 avril 2009

Des expériences en suppléance...

Depuis ma première année d'université, je fais régulièrement de la suppléance. Lors de ces journées complètes ou de ces demi-journées de travail, il faut être prête à faire bien des choses pour réussir à survivre.

Il ne faut pas se mentir, mais faire de la suppléance n'est pas facile. Les élèves sont souvent survoltés, parce que leur enseignant est absent et c'est le moment de faire la fête. Par contre, nous sommes là pour leur montrer que c'est le contraire et qu'ils doivent travailler comme s'ils étaient avec leur enseignant régulier.

Depuis le mois de janvier, j'ai eu la chance de travailler plus de 2 jours par semaine dans des classes différentes. Que ce soit en maternelle ou en sixième année, il faut être prêt à tout pour maintenir une classe en place et ne pas sortir avec la fumée par les oreilles.

Lors d'une journée particulièrement pluvieuse, j'ai visité une classe de maternelle d'un quartier plutôt défavorisé de Laval. Cette classe était la seule qui n'était pas décorée et les enfants avaient la même répartie que des enfants de 6e. J'en ai vu de toutes les couleurs toute la journée. Des élèves pleurant pour ne pas travailler, des élèves violents ou désagréables... Même avec une période d'informatique et un film, ils étaient infernaux.

Vous trouverez peut-être que mon truc est niaiseux, mais je leur ai fait faire le concours des carottes/brocolis silencieux. Je n'arrivais pas à avoir le silence, même avec leur truc "Chut chut chut chut chut.... chut chut!". Nous devions traverser l'école et je ne pouvais pas les laisser comme cela. J'ai fait 2 lignes, une de garçons et une de filles. Les filles sont devenues des carottes et les garçons des brocolis. Ils se sont tous calmés et nous avons pu nous rendre jusqu'au local.

Je suis arrivée chez moi heureuse, mais épuisée...

Il y a de bonnes et de moins bonnes expériences!!! Malgré tout, il faut garder le sourire et continuer!!!

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